Un bon café...[Diyala]

Diyala s'était détendue après avoir quitté la demeure sinistre des Addams, et avait suivi Garret, un peu perdue. Elle évitait de se promener en ville car son sens de l'orientation n'était pas des plus sûrs, et, généralement, lorsqu'elle recherchait une bibliothèque, elle finissait dans une salle de sports . Ils ne parlèrent pas beaucoup durant le trajet. Heureusement, car après ce qu'elle venait de lui avouer, elle n'avait plus grand chose à dire. Lui, il semblait pensif. Il la fit entrer dans un café dont elle n'avait jamais soupçonné l'existence, et soupira en constatant qu'il faisait bien plus chaud ici. Elle regardait autour d'elle tout en suivant les pas de Garret, et lorsqu'il s'arrêta à une table, elle mit une seconde ou deux avant de s'installer, un peu mal à l'aise. Oh, pas à cause du monde qu'il y avait, il n'y avait presque personne. Non, simplement parce qu'elle n'était pas habituée aux cafés. Ses parents, lorsqu'elle était petite, ne l'emmenait que dans de grands restaurants chics, et, au pensionnat, il était interdit de manger ailleurs qu'au réfectoire. Elle finit donc par s'asseoir, et prit la carte qu'il lui tendait avec un sourire. Café ? Hmm...Pas envie. Chocolat ? Pas envie non plus. Elle referma la carte, et eut un sourire

"Thé vert pour moi ^^"

Il lui demanda des excuses pour s'il lui avait fait du mal et elle fronça les sourcils, ne comprenant pas vraiment. Oh...En étant gentil ? Oui, un petit peu mais rien de grave, elle avait juste une petite migraine qui commençait déjà à s'estomper. D'ailleurs, silencieusement, Diyala s'inquiètait. Ce n'était pas normal toutes ses améliorations qu'elle avait remarquées. Est-ce que cela signifiait qu'elle finirait par être totalement débarassée de sa maladie ? Elle se posait pleins de questions, mais elle les cachait derrière un masque souriant, et elle secoua la tête négativement

"Non, ne t'inquiètes pas. Tout va pour le mieux !"

Observateur, hmm ? Il est un peu agaçant, non ? En tout cas Diyala ne semblait pas encore décidée à lui parler de ses inquiètudes. Elle se rendit compte par hasard qu'ils étaient passés su vouvoiement au tutoiement sans même s'en rendre compte, naturellement, et cela la fit sourire. Elle le regarda se lever avec de grands yeux, puis sourit quand il lui déclara qu'il allait chercher leur commande. Elle était mal à l'aise, hésita à se lever et lui proposer de l'aide, mais il était déjà parti et elle resta fixée au siège, les yeux toujours écarquillés, l'air effrayé. Elle le regarda prendre les trucs et revenir avec ce sourire habituel, Diyala était sidérée : comment pouvait-on toujours être aussi heureux ? Il posa tout sur la table, et elle regarda les gâteaux, Garret, les boissons, Garret, d'un air incrédule

"Euh...Merci, ça va aller..."

Elle prit sa tasse entre ses mains, et eut un sourire en sentant ses mains se réchauffer. Pour un peu, elle aurait presque ronronné XD. Elle n'avait pas très faim, et pour cause, les repas de chez les Addams lui coupaient l'appétit. Diyala regarda ses mains, son bracelet où était gravé son drôle de prénom composé, puis releva les yeux lorsqu'il l'interrogea. Elle avait senti une certaine hésitation dans sa question. Elle hocha la tête

"Rien de grave. Ca va passer ^^"

Elle sourit, au pire, elle irait voir un médecin si ses crises devenaient vraiment moins fréquentes. Elle fouilla dans son sac, et sortit son carnet à dessins et son crayon. Elle regarda rapidement les pages depuis son arrivée au camp. Elle n'avait pas encore dessiné Garret, ce qui était étonnant. Elle se mit aussitôt à l'oeuvre, faisant mine de faire un croquis de la salle. C'était bien la seule chose qu'elle savait faire sans qu'on remarque qu'elle trichait.

"Au fait...Tu connais quelques trucs sur moi, voire trop, mais moi je sais rien du tout ! Tu me racontes un peu ta vie ?"

Dis ouiii ! Comme ça, elle pourrait dessiner, ça ne l'empêchait pas du tout d'écouter, et il ferait attention à ce qu'il dirait, pas aux gestes de Diyala, et elle pourrait dessiner tranquillement ^^. En plus, ils seraient quittes : elle saurait qui il est et il saurait qui elle est vraiment. Nickel ^^

C'est assez déprimant, comme idée, de toujours se cacher derrière un sourire, même quand on est triste. D'un côté, cela signifiait aussi que Garret ne pensait qu'aux autres, et renforçait sa façade "gentil". Mais c'était aussi inquiètant. Enfin bref. Il avait raison en pensant qu'il ne fallait pas trop embêter Didi, elle avait beau être plus sympatique avec ceux qui le méritaient, il valait mieux ne pas se mêler de ses affaires. Et elle trouvait qu'elle en avait déjà beaucoup trop dit à Garret, et il n'était pas question de faire de lui son confident, ce serait signer son arrêt de mort ^^.

"Je sais. Je te fais confiance mais...Ce n'est pas important"

Elle sourit, but une gorgée de thé. Prenant son crayon et dessinant, elle s'appliquait à reproduire les traits de Garret. C'était toujours lorsqu'elle dessinait les gens qu'elle les regardait vraiment, qu'elle faisait attention à leur physique. Avant de faire leur portrait, elle était incapable de dire à quoi ils ressemblaient. Ca ne lui importait pas vraiment, sauf quand le style était trop exagéré pour être ignoré.
Elle l'écoutait. Ainsi il avait une soeur, et il était un ami proche de Karen. Bizarrement, ça ne l'étonnait pas plus que ça. Elle eut un sourire légèrement moqueur lorsqu'il lui dit qu'il faisait partie de l'équipe de basket, mais ne fit aucun commentaire et resta concentrée sur son croquis.

"J'en suis sûre aussi. Que tu vas te faire des amis garçons, je veux dire."

Elle ajouta quelques détails à son dessin, puis releva les yeux avec un sourire.

"Tu es très proche de ta soeur alors. Tu as de la chance."

Diyala avait toujours regretté de n'avoir eu personne d'autre que le personnel de la villa Redwing pour se confier, étant enfant. Avoir un frère ou une soeur avait longtemps été un de ses plus grands rêves. Elle finit son esquisse assez rapidement, et se demanda si elle l'encrerait plus tard, ou pas. Enfin, ce n'était pas très important. Elle posa le carnet sur la table et avala une nouvelle gorgée de thé.

Diyala hocha la tête. Bien sûr, elle irait lui parler...Si ça va vraiment très mal. Elle préférait raconter ses malheurs à un journal, quitte à ce que ça ne sorte pas de son coeur, plutôt que d'être dépendante d'un confident. Elle sourit

"Ok ! Mais méfies-toi, je retiens ^^."

Cela dit, dès que le camp sera terminé, Elle doutait fortement qu'elle recroiserait l'un des scouts. Pas que ça la dérangeait. En fait, ça la rassurait plutôt. Ainsi, elle pouvait se confier, et jamais ses secrets ne parviendraient aux oreilles des gens de son pensionnat. Après, elle voulait voyager. Alors, bon.
Elle enviait Garret, mais n'en montrait rien.

"Des habitudes ? Comme quoi ?"

Ca l'amusait. Il aimait les films à l'eau de rose ? Wow...Ca c'est effrayant. enfin, pour Diyala en tout cas. Elle but à nouveau, puis le regarda avec un sourire. Elle considérait que la famille passait avant tout le reste. Seulement, elle n'avait pas eu la chance d'avoir une famille. Enfin...Elle haussa les épaules

"Ca peut être embêtant, en effet."

Elle savait que si elle avait eu un grand frère ou une grande soeur, elle aurait aimé ne jamais la/le quitter. Même si ça les aurait handicapés tous deux pour leurs études et leur travail. Elle arracha précautionneusement le portrait qu'elle avait fait et le tendit à Garret.

"Tiens. Je ne saurai pas quoi en faire."

En fait, si, sans doute le mettre dans ses archives mais bon. Depuis le temps qu'il la voyait griffoner, elle jugeait amusant de lui passer le résultat.

Diyala le regardait prendre les petits gâteaux avec un petit sourire. Pas moqueur, plutôt gentil. Mais il n'avait pas l'air d'avoir une physionomie à grossir énormément. Il avait l'air assez gêné de dire ce qu'il allait dire et ça ne faisait qu'augmenter la curiosité de la vilaine Diyala ^^. Elle aurait pu rire, mais ses yeux s'exorbitèrent juste comme si elle venait de voir un extra-terrestre sur un chameau en train de boire un thé avec la reine d'Angleterre.

"Waouw...T'es plus une soeur qu'un frère en fin de compte ! En tout cas t'es plus efféminé que moi ^^"

Elle sourit, lui tapota l'épaule

"Mais non, je plaisante. En fait, t'es le prince charmant que les petites filles attendent en vain, et seraient ravies de rencontrer étant plus âgées mais qu'elles ne trouvent pas...Romantique, gentil, charmant..."

Elle enleva finalement la main de son épaule, et avala une nouvelle gorgée de thé qui commençait à refroidir. Elle le laissa regarder le dessin, et le reprit lorsqu'il lui rendit. Elle haussa les épaules, et eut un léger sourire.

"Comme tu veux. Cela dit ça m'étonnerait que tu sois quelqu'un de facile à oublier mais bon, ça ne me dérange pas de le garder"

Elle glissa le dessin dans son carnet, puis finit son thé. Elle jouait distraitement avec son bracelet. Elle ne s'ennuyait pas, elle était pensive. Elle se demandait si elle ne devrait pas aller chez le médecin assez rapidement, histoire de savoir où en était sa maladie.

Elle eut un rire léger. Oh, pas moqueur du tout, mais très amusé. Garder de la dignité ? Aux yeux de Diyala, il n'en avait pas perdu. Elle secoua la tête

"Ceux qui refusent de comprendre sont des imbéciles et ne méritent pas ton amitié. Et je ne pense pas que tu aies perdu quoi que ce soit de dignité."

Elle haussa un sourcil quant à la féminité, mais ne fit aucun commentaire et préféra garder sous silence sa peur des robes de soirées, des maillots de bain et autres frivolités qu'elle fuyait. Peut-être que pour lui, il n'avait rien d'un prince charmant, mais cela ne faisait que renforcer l'idée : modeste ! Protecteur !! Que demande le peuple XD ?

"Ben...Justement. Les princes charmants, ça protège toujours ses amis, sa famille, la princesse qu'il a sauvé des griffes du vilain dragon, quitte à faire gicler du sang . Puis un prince sans défaut, ce serait très vite ennuyeux, non ?"

Enfin, quand il parlait de faire du mal, elle avait compris physiquement, pas mentalement, et espérait ne pas s'être trompée. Quand il lui demanda s'il était charmant, elle leva les yeux au ciel

"Genre personne ne t'a prévenu !"

Elle secoua la tête, comme désespérée. Et non ! Pour une fois elle n'avait pas rougi !! Fête nationale, sortez le champagne ! Puisqu'elle pensait que tout le monde l'avait déjà prévenu qu'il était "charmant", pourquoi aurait-elle été gênée ? Elle s'imaginait qu'il entendait ça plusieurs fois par jour et risquait de se transformer en tomate si elle apprenait que ce n'était pas le cas.

"Non, du tout. Ai-je eu l'air de m'ennuyer depuis qu'on s'est euh...croisés ? Puis les garçons gentils, compréhensifs et intéressants, ça ne se croise pas tous les jours"

Autrement dit depuis la rencontre ridicule qu'elle avait désespérément essayé d'éviter ^^. Et effectivement, on ne croisait pas tous les jours des garçons comme Garret, cela dit, la façon dont elle l'avait dit sous-entendait qu'elle méprisait assez la gente masculine ^^. Lorsqu'il lui saisit le poignet, elle eut un sursaut. C'était son bracelet de baptême, et oui, elle avait de petits bras potelés étant bébé (en plus, il tombait sans arrêt, trop grand) et ses poignets n'avaient pas beaucoup grossis depuis son enfance. Ainsi elle avait gardé ce bracelet où était gravé son prénom

"Euh ça ? Non, aucun secret, c'est le bracelet où on grave le prénom de l'enfant. Bon, je m'en serais bien passée à vrai dire mais je m'y suis habituée, ça fait dix-sept ans que je le trimballe alors bon. Et je n'ai pas tant de secrets que ça !"

Diyala Angel. Elle se demandait toujours ce qui était passé par la tête de ses parents lorsqu'on leur avait demandé le prénom de leur enfant.

Diyala haussa les épaules. Elle n'était pas d'accord avec lui, mais savait qu'il ne changerait pas d'avis, de toutes manières. Elle sourit malgré tout

« Ben il y a un côté fille et un côté garçon en chaque personne. De plus, les filles sont souvent attirées par les garçons un peu efféminés. Enfin. Motus et bouche cousue, je ne dirais rien à personne. »

Elle haussa un sourcil

« Cela dit, je ne vois pas vraiment à qui j’aurais pu raconter ça, mais bon. »

En sachant que Diyala n’a pas beaucoup voire pas du tout d’amis, elle n’irait pas dire ça à n’importe quel inconnu ! Et puis, elle se doutait qu’il ne voudrait pas qu’elle aille crier ça sur tous les toits. Il aurait alors une réputation de gay, et les garçons du camp risquaient de le fuir.
Selon Diyala, à part le fier destrier, il avait tout pour être un prince charmant mais elle se tut et croisa les bras, accompagnant ce geste d’une moue boudeuse.

« Si tu le dis. »

Diyala considérait qu’une princesse se cachait en chaque fille, que ce soit profondément cachée ou très apparente. Elle hocha la tête quand il approuva son idée du sans-défaut = ennuyeux.
Elle apprit qu’elle était l’une des premières personnes à lui dire qu’il était charmant. Oups. Encore gaffé ! Ses pommettes rosirent légèrement mais elle fit mine de rien.

« Ah. Je pensais qu’on te le disait souvent…C’est quelque chose d’assez visible, je trouve….Enfin… »

Elle s’arrêta, se rendant compte qu’elle s’enfonçait un peu plus à chaque mot. Elle secoua la tête avec un air moqueur. Elle se moquait d’elle-même, de sa remarquable maladresse. Elle croisa à nouveau les bras.

« Agressive, moi ? Jamais, je suis un vrai petit ange. Non, sérieusement, je suis désolée pour ça. Mais tu ne m’as jamais ennuyée. Agacée, oui, énervée, beaucoup, donnée envie de devenir sanguinaire, légèrement, mais pas ennuyée ^^ »

Oui, ça allait beaucoup mieux, Diyala était même souriante, avec un air joyeux (sauf quand elle faisait mine de bouder). Elle regardait également son poignet, attendant qu’il veuille bien le lâcher et faire ainsi diminuer sa gêne. Ce qu’il fit. Elle sourit, et regarda son bracelet, haussa les épaules

« Je ne suis pas sûre de te cacher tant de choses. Je ne suis pas autant mystérieuse que je le devrais. »

Elle eut un sourire, regarda sa tasse, ne sachant où poser les yeux.

« D’habitude, personne ne sait rien à propos de mon cœur, de mes dessins, ni de ma passion pour les plantes. Comble de l’ironie, tu m’as trouvée en train de dessiner des fleurs et je t’ai avoué ma maladie. Je ne crois pas qu’il y ait encore beaucoup de choses à cacher. »

Hmm…Peut-être que si, en fait. Notamment la pudeur inhabituelle de Diyala, et sa relation avec sa famille, mais ça il l’avait devinée. Pour Didi, Garret n’était pas normal. Une gentillesse pareille n’était pas naturelle. Cependant, elle préférait fermer sa bouche et ne pas poser de questions. S’il avait quelque chose à dire, il le dirait. De toute façon, Diyala trouvait qu’elle en savait déjà beaucoup.

Elle comprenait la suspicion des filles, elle-même s’était demandé ce qu’il cachait au début. C’est vrai quoi, les gentils garçons sont suspects, c’est si rare ! Elle sourit lorsqu’il la remercia, haussa les épaules comme pour dire que ce n’était rien.

« Mais que veux tu dire quand tu dis que tu ne t’occupes pas tellement de l’avis des filles ? »

Elle savait, ou du moins pensait qu’il n’était pas gay, mais voulait-il dire qu’il n’était pas non plus intéressé par les filles ? -_-‘ Elle était assez surprise de cette phrase. Ca avait fait naître pleins de questions dans l’esprit de Diyala.
Elle ? Se faire quelques amis ? De qui se moquait-on ? Elle savait très bien qu’elle en était incapable. Elle secoua la tête.

« Non. Je n’aurai pas d’amis. C’est au-dessus de mes forces, et ce sera toujours pareil. Même si ma maladie se guérissait dans la minute qui vient, on n’efface pas dix-sept ans de solitude en un claquement de doigts. »

Elle parlait assez tristement, parce qu’elle ne voulait pas avoir d’amis, même si elle en avait envie. Oulà, c’est peut-être un peu compliqué : en fait, même si elle a très envie d’avoir des amis au fond d’elle, elle a trop peur de souffrir et ne veut pas s’approcher de tout ce qui est humain.
Il rit quand elle fit mine de bouder et elle prit une mine outragée alors qu’elle avait envie de rire aussi.

« Comment OSEZ-vous vous moquer de moi, prince ? »

Elle ne put retenir un léger sourire moqueur, cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas joué ce genre de petit jeu de « qui énervera l’autre le plus ? ». Elle était prête à parier que c’est elle qui y arriverait, mais aussi que ça finirait sans doute mal. Aussi elle préférait arrêter ça assez vite et arrêta de « bouder ».
En revanche, en s’enfonçant, elle était hyper gênée, et c’était les yeux sur la table qu’elle l’écoutait. Néanmoins elle releva les yeux avec un soupçon d’incrédulité dans le regard quand il parla.

« Te mépriser ? Il y a des gens qui arrivent à faire ça ? »

Elle parlait de lui, bien sûr, car, autrement, elle méprisait beaucoup de monde. Elle suivit son regard et remarqua que les gens dehors grelottaient. Diyala ne s’inquiétait pas, elle avait emporté tout un stock de couvertures et d’édredons. Frileuse de nature, c’était ça qui emplissaient les nombreux sacs qu’elle avait traînés jusqu’ici. Elle ne retint pas un rire cristallin lorsqu’il lui dit qu’il n’était pas sûr de devoir se réjouir de l’avoir énervée.

« Oh t’inquiète pas ! C’est passé. En principe, je n’aurai plus de poussées sanguinaires. »

Elle sourit, amusée. Bien sûr qu’il lui semblait mystérieux. Elle savait qu’il lui cachait pleins de choses, mais elle trouvait ça bien, elle n’allait pas lui demander de raconter tous ses secrets, comme ça !

« Promis ! Si dans les jours prochains, enfin le temps qu’on est là, j’ai un problème, je viendrai t’enquiquiner avec mes histoires ! A condition que tu me rendes la pareille ! »

Et ouais ! Il ne faut pas non plus exagérer ! Elle sourit, mais s’il refusait, ce n’était pas grave, elle irait quand même l’embêter avec ses problèmes si elle en avait. Néanmoins, un mot dans la phrase de Garret retint son attention.

« La vérité ? Tu veux dire que tu m’as menti ? »

Mauvaise idée si c’était le cas, et il risquait fortement de le regretter. Cela dit, elle ne semblait pas encore énervée, juste un peu surprise et déboussolée. Là, elle ne comprenait pas tout.

Ah, si Garret et les sucreries ne faisaient qu’un, Diyala s’en méfiait comme de la peste ! La seule fois où elle avait eu une carie avait suffi à la dégoûter de grignoter trop de sucreries. Attention ! N’allez pas croire qu’elle les fuyait. Oh que non, en vérité, elle aimait beaucoup, et craquait de temps à autre. Seulement, elle se nettoyait les dents cinq à six fois juste après, et dans le camp, elle serait passée pour une folle. Elle préférait laisser les gâteaux à Garret, surtout qu’il semblait se régaler. Elle eut un sourire lorsqu’il lui expliqua.

« Oh, je vois ^^ ! C’est plus clair comme ça ! »

Bah oui, ça avait effacé beaucoup de questions de l’esprit de Diyala. De plus, ça enlevait tous les doutes qu’elle aurait pu avoir sur ses préférences. Cela dit, elle ne s’était pas vraiment posé la question. Enfin, bref. Elle hocha la tête.

« Peut-être, mais ce n’est pas demain la veille ! Et sans doute que j’aurai des amis, mais pas tout de suite. Déjà un ou deux, aujourd’hui, ça me fait peur. »

Elle se rendait compte elle-même qu’elle commençait déjà à s’attacher à Garret, et qu’elle ne le voyait plus comme un étranger mais comme un ami fortement potentiel. D’un certain côté, ça lui faisait peur, parce qu’elle se demandait si elle supporterait. Pour le moment ça allait. Bizarre. Vraiment, il fallait qu’elle aille voir un médecin. Mais elle n’y réfléchit pas longtemps, voyant qu’il continuait le jeu, elle sourit, et fit mine d’être gênée

« Oh, vous êtes trop bon, prince. Ange ? Si j’en suis un, qu’êtes-vous donc ? »

Elle hocha la tête. Selon elle, certaines personnes ne méritaient pas le mépris. Et même si elle aurait sans doute méprisé Garret quelques mois auparavant, elle considérait à présent qu’il ne méritait pas ce mépris.

« Ah ! Mais c’est plutôt rassurant d’être méprisé par les c…imbéciles, non ? »

Elle s’était arrêté juste à temps pour ne pas dire de vulgarités, elle progressait drôlement. Elle sourit, mais secoua la tête les yeux au ciel, comme s’il avait dit une bêtise.

« Enfin, je regarde tout le monde comme ça ^^! On dirait bien que tu as réussi à me mettre en confiance. C’est effrayant… »

Elle réfléchit. Oui, c’était vraiment effrayant qu’il soit parvenu à la mettre en confiance sans avoir parlé dessin ou botanique. Comme s’il avait un don. Etrannnge.

« Mais je suis également contente de sourire et de rire sans avoir à me forcer. Ca change. »

Il lui avait promis de tout lui raconter, et Diyala se sentit bizarre, comme si un poids sur son cœur s’était soudainement envolé. L’amitié c’est une chose, d’aller jusqu’à se raconter des secrets, ou du moins se le promettre, c’en était une autre. Et comble de l’étrange, elle se sentait bien, pas malade. Et c’était ça qui l’inquiétait.

« Vrai ? Je ne t’ennuie pas ? Ca c’est bizarre. En tout cas, je suis contente que tu veuilles bien te confier à moi… »

Elle sourit, embarrassée, ne sachant trop quoi dire ou faire.
Elle écouta son silence, puis sa phrase. Elle hocha la tête, rassurée.

« Oh, mais ça c’est normal. Pour moi aussi ce genre de choses existe. Je serai patiente, même si ce jour ne vient jamais. »

Elle parlait du jour où il se sentirait capable de lui raconter, hein ^^

D'après la réflexion de Diyala, elle avait bien comprit sa de travers heureusement qu'il s'était expliqué sinon elle aurait des informations fausse sur lui! Mais Garret n'avait pas pensé quand disant cela-elle aurait pu mal le comprendre pour lui sa phrase était claire, enfin soit...Garret lui sourit, continuant a manger ses sucreries, il ne lui sourit pas quand il les mange! Je précise!

Je me doutait qu'il y avait un malentendu quelque part, j'ai bien fait de m'exprimer de manières claires...

C'est vrai que Garret l'avait un peu forcé a devenir son amie, car il ne l'aurait pas lâcher tant que Diyala ne se détendait pas un peu et qu'elle lui fasse un peu confiance!

Je comprend se te fasses un peu peur surtout a cause de ta maladie...Surtout que d'avoir quelqu'un comme moi qui se montre parfois un peu trop gentil! Mais si certaines de mes réflexion , te font du mal n'hésite pas a me prévenir je ferait plus attention! Mais pour le moment je penses que j'ai réussit a modèré mes paroles non ?

Et oui malgré se qu'on pouvait croire il faisait quand même attention a se qu'il disait, avec Karen et Hayden il avait l'habitude d'être un plue charmant et attachant comme un grand frère qui adorent ses soeurs...
Diyala apparemment ne voulait pas arrêter le jeu alors continuons encore!

Oui toutes les filles sont comme des anges qui nous tombent dessus quand on s'y attend le moins...Et moi, comme vous l'avez dit je suis la prince qui veille a les protéger!

Garret regardait Diyala, celle-ci se rectifia juste a temps, sa n'aurait pas déranger Garret il avait une certaine habitude et puis il y avait pire en vulgarité!

Je ne sais pas si c'est rassurant ou non car on ne sait jamais si il vont se venger ou pas...Mais pour le moment je n'ai eu aucune représailles...

Sûrement parce que Garret leur avait fait peur...
Qu'est qu'il y avait d'effrayant a se que Garret l'ai pu mettre en confiance, c'était plutôt rassurant de se dire qu'elle pourrait peut être enfin avoir des amis!

Pourquoi est que sa serais effrayant, réjouis toi ou moins tu ne sera plus toute seule!

Ca c'était sur ! Maintenant qu'elle avait parlé avec Garret celui-ci n'allait pas faire semblant que cette une connaissance qu'il a juste croisé!Et même si les autres dise quelque chose il s'en foutra royalement!

Oh ne t'en fait pas maintenant tu en aura l'occasion plus d'une fois

pourquoi Garret s'ennuierait Diyala était une jeune fille difficile a comprend et bien mystérieuse! Et discuter avec elle était agréable. Garret était loin de s'ennuyer!

Arrête de dire que tout est bizarre! C'est juste que tu change petit a petit! Enfin je me dis que si tu t'est toujours méfié de tout le monde tu ne savait pas vraiment avancer maintenant que tu arrives a "parler" avec les autres avec moins de problème, tu évolue, tu t'épanouis en quelque sorte!

Garret savait que Diyala était dans le même cas que lui...mais il n'arriverait pas a en parler maintenant même sa soeur Brianna n'est pas au courant car le jour ou sa s'est passé, elle était trop petite...



hj: desolé pour le temps !

Qui l’aurait compris autrement ? Enfin. Maintenant que tout était clair, Diyala se demandait si elle ne passait pas pour une idiote parce qu’elle n’avait pas compris. Cela dit, ça n’avait pas beaucoup d’importance.

« Oui, si tu ne veux qu’il y ait de malentendu. »

Elle se sentait un peu mal à l’aise sur ce sujet, et elle haussa les épaules. Par conséquent, elle était moins bavarde que lorsqu’elle était jetée sur des sujets qui l’intéressaient ou ne la concernaient pas

« Non, il n’y a pas eu de problème jusqu’à présent. »

Et là était le problème. Enfin bref, de toutes manières, elle n’avait pas à penser à ça maintenant.
Le petit jeu continua, et Diyala fit une révérence

« Bien, monseigneur !! Mais comment dois-je vous appeler ? Majesté ? Prince ? Seigneur ? »

Ca lui faisait un peu penser à l’assistant de Frankenstein, genre « maîîîîîîîtrrree ». Elle souriait. Ce petit jeu lui plaisait beaucoup !
Côté vulgarité, c’est sûr qu’il y a pire, mais dans la bouche d’une jeune fille, ça fait mauvais effet.

« Ouh…Tu leur fais peur. Si en plus de ne pas être malins ils sont lâches ! »

Pour Diyala, l’idée d’avoir des amis, et ce même si elle ne craignait plus rien, était effrayant. Après dix-sept ans de solitude, pour elle, c’était comme de passer d’un studio de deux pièces à une villa. C’était effrayant et magnifique.

« Mais c’est justement ça qui est effrayant. De pouvoir avoir des amis alors que j’en ai été toujours privée. Enfin c’est normal si tu ne me comprends pas. »

Elle se sentait idiote, parce qu’elle avait l’impression de parler yaourt. Elle-même ne se comprenait plus, alors bon ! Cela dit, Garret ferait peut-être mieux de faire comme si didi n’était qu’une vague connaissance, car elle était très moquée et peu appréciée. Il lui annonça qu’elle aurait d’autres occasions de sourire sans se forcer

« Ca va me changer…C’est bien. »

Elle eut un sourire. Non, discuter avec elle était fatiguant, pas vraiment agréable. Elle se vexa assez rapidement, et fronça les sourcils

« Mais pour moi C’EST bizarre ! Et pas que je supporte une amitié, enfin ça aussi c’est bizarre, mais c’est que tu ne sois pas ennuyé qui m’étonne ! C’est…Je suis ennuyeuse, parce que mes seules passions sont le dessin et les plantes. Je déteste les humains et ne sais jamais quoi leur dire, quant aux animaux j’ai l’impression qu’ils me fuient autant que les humains ! »

Elle prit une grande inspiration, parce qu’elle n’avait pas respiré de toute sa tirade. Elle n’avait pas parlé agressivement, mais comme lors d’une explication, un discours. Simplement, sans pour autant parler joyeusement.

« M’épanouir…C’est complètement absurde pour moi tu vois. Même si tu as sans doute raison, je refuse de l’accepter, tu comprends mieux ? »

Elle avait du mal à expliquer pourquoi elle refusait de pouvoir vivre comme les autres.


[hj: pour moi, ça risque d'être pire (à moins d'un miracle), alors je te demande pardon à l'avance]

Diyala aurait sans doute pensé qu’il était gay, mais ne l’aurait pas jugé de toutes manières. En plus, elle aurait attendu des preuves avant de faire des conclusions hâtives.
Là, Diyala allait devoir mentir, car elle ne comptait pas informer Garret de l’avancement de sa maladie. Vues ses réactions, il risquait de s’enthousiasmer et de lui conseiller d’essayer de se sociabiliser, de se faire des amis. Aussi, elle sourit néanmoins, et hocha la tête.

« Ok. Je vais aller voir un médecin très vite, je te tiendrai au courant. »

En fait, quels que soient les résultats, elle dirait à son nouvel ami que sa maladie n’avait pas bougé, ou s’était un peu empirée, et que par conséquent, elle ne pouvait pas encore avoir d’amis. Elle ignorait pourquoi elle refusait la vérité, surtout qu’elle aurait bien voulu avoir des amis, surtout s’ils sont comme Garret ! Mais elle ne pouvait pas faire autrement.
Elle fit un sourire timide, comme si elle était embarrassée, et fit mine de réfléchir intensément

« Alors ce sera Prince, simplement. »

Elle trouvait que c’était ce qui correspondait le mieux. Et ce qui faisait le mieux ressortir le côté prince charmant.
Des êtres raffinés, oui, et très sages aussi ^^. Enfin, à part Diyala qui était une véritable petite brute, mais bon. Tant qu’à faire, autant essayer de rester polie.

« Alors c’est ton cerveau et ta silhouette qui construisent des lâches ? Impressionnant…T’es doué, tu ne veux pas m’apprendre à faire peur aux au…Laisse tomber, j’y arrive déjà »

Elle rit doucement. Ils n’avaient pas les mêmes façons de faire, mais ils arrivaient au même résultat : une rencontre, un déclic, pas de représailles. Bon, pour Diyala, il y avait quand même une exception à la règle, j’ai nommé : Garret ! Le type qui n’avait pas peur de ses vilains yeux méchants et de ses phrases assassines !
Elle sourit quand il lui dit qu’il la comprenait. Sans doute, il devait comprendre en partie, et cela rassurait Diyala.

« Oui, et je suis désolée, mais je suis incapable de t’expliquer pourquoi ça m’effraie. Je l’ignore moi-même. Et je suis contente que tu me comprennes, c’est rare. »

Même si elle pensait qu’il la prenait pour une folle, ce n’était pas important, elle se rendait compte qu’il était devenu un ami pour elle. L’horreur ! Comment ferait-elle pour faire en sorte qu’il ne soit pas moqué ? Il ne devait pas l’approcher, sinon il serait source de moqueries également.
Et oui, Didi réagit bizarrement, mais comme elle est très susceptible et très émotive, le moindre mot de travers la met en rogne.

« Si mais…Je ne sais pas…c’est différent. Avoue que tu es différent des autres. La preuve, tu es le premier à ne pas me craindre. »

Elle hocha la tête. Oui il comprenait. Trop bien. Il arrivait à exprimer ce qu’elle n’arrivait pas à dire. C’était impressionnant et intéressant. Elle sourit

« C’est exactement ça. Car on souffre toujours de s’attacher à des gens, non ? Même si on n’est pas malade… »

Là, elle ne s’y connaissait pas trop, mais elle savait que les amitiés finissaient souvent par des disputes, et que les histoires d’amour finissent mal (en général ^^).

Diyala eut un pincement au cœur de le voir si confiant, et s’en voulu de lui mentir, mais elle ne pouvait pas s’imaginer approcher des gens. Elle se doutait qu’il était très têtu, il n’y avait qu’à voir la façon dont il l’avait presque forcée à l’avoir pour ami. Oh elle ne s’en plaignait pas !! Loin de là, mais là était la preuve qu’il pouvait se montrer obstiné. Mieux valait donc lui cacher la véritable avancée de sa maladie. Elle ne répondit donc pas, même s’il n’y avait plus rien à dire, et regarda rapidement le temps qu’il faisait dehors. Il commençait à pleuvoir sérieusement. Elle poussa un petit grognement : si les tentes étaient trempées, à tous les coups sa colocataire allait hurler.
Elle sourit. Ses désirs étaient des ordres ? Géniiaaal ! Non, elle ne préparait aucun coup tordu, je vous rassure. Elle fit simplement une petite révérence, faisant attention toutefois à ne pas se cogner la tête contre la table.

« Et les vôtres sont des devoirs »

Pas de différence ? Pour Diyala, si, car si on peut refuser un ordre, c’est un manque à la morale que de ne pas respecter ses devoirs. Elle s’amusait bien à jouer à ce petit jeu. Et même s’il ne voyait pas qu’il était un prince, qu’importe ! C’était sans doute le seul à ne pas le remarquer. Et tant pis pour lui, pour didi, il reste un prince !
Elle se mordilla la lève inférieure, réfléchissant. Hmm…Elle devait donc se forger une réputation. A moins bien sûr qu’elle n’en ait déjà une sans le savoir ! A vérifier, donc. Elle eut un sourire joyeux, toutes dents blanches exposées.

« C’est le but ! Et je compte bien terroriser toute la populace de ce vaste territoire, mouahahahahaha ! »

Comment ça elle disjoncte ? Pas du tout, elle s’amuse ^^. En même temps, si Mercredi était rentrée dans la serre, Diyala aurait bafouillé, se confondant en excuses et aurait passé pour une gentille fille innocente. Si ç’avait été Puberté, elle aurait sans doute craqué pour le bout de chou et de toutes manières, il ne lui aurait pas fait de mal, bien qu’à ce jour, elle l’ignorait encore. Quant aux parents, elle aurait eu très peur et se serait sans doute enfuie, faisant fi de toutes bonnes manières.
Elle l’écouta attentivement, étonnée qu’il puisse la comprendre ainsi, et rassurée qu’il ne la considère pas pour une folle échappée d’un asile. Elle aurait voulu lui demander plus de renseignements mais avait peur de se prendre une réponse négative fulgurante en pleine face, qui l’aurait sans doute chagrinée et aurait rajouté du sel sur la plaie béante dont était victime Garret bien qu’elle ne le sache pas.

« Oh. Et bien si un jour tu y parviens, n’hésite pas à me prévenir. »

Elle ne savait pas quoi dire pour lui expliquer qu’elle avait compris qu’il avait un secret mais qu’elle ne chercherait pas à le forcer à le raconter. Elle n’était pas comme ça. Ouh que non !

« Tu es quelqu’un de philosophe, perspicace et obstiné. Alors forcément, comment veux-tu ne pas découvrir la vérité ? Je suis sûre que tu ferais un parfait détective ou enquêteur. »

Elle souriait, mais le cœur n’y était plus. Elle était inquiète à l’idée qu’il puisse réussir à découvrir les autres secrets qu’elle cachait au plus profond de son être pour éviter de ne souffrir à nouveau. En plus, elle se demandait si d’autres personnes que Garret pourraient se rendre compte de sa maladie et vouloir lui venir en aide, ou, au moins, devenir ami avec elle. Et elle n’en avait pas envie. Elle en avait bien trop peur. Elle eut un sourire triste. Oui, on souffre toujours de s’attacher à quelqu’un. Prendre des risques ? Elle sourit plus sincèrement et plus joyeusement qu’auparavant.

« Je préfère prendre d’autres risques. Me balader dans la serre d’une famille de gentils psychopathes sans leur accord par exemple ^^. Les risques sentimentaux, j’évite. Parce que je suis faible. »

Faible, oui, et elle n’en prenait réellement conscience que depuis quelques temps. Elle se savait trop faible pour résister si elle s’attachait à quelqu’un et que cette personne la laissait tomber des nues, s’écraser au sol, les ailes brisées sous le poids de l’amertume (oO’ qu’est-ce qu’il m’arrive, pourquoi je parle comme ça, moi ?). Elle posa son regard sur son verre et sourit à nouveau

« Vu le temps qu'il fait et que je n’ai pas envie de mourir gelée, je vais aller me chercher un autre thé, ne te dérange pas cette fois-ci. Et toi ? Je te ramène quelque chose ? »