Diyala A. Redwing ¤ Coeur fragile ¤ Ailes brisées ¤
Messages : 277 Date d'inscription : 15/08/2008 Localisation : Dans la serre des Addams
Fiche de personnage Coeur: Solitaire Relation social: Race: Elementaliste
| Sujet: Coup de blues [Libre] Sam 30 Aoû - 12:22 | |
| Tout était si beau ce jour-là. Le ciel, le temps, les fleurs, et même les gens. Diyala avait presque envie de vomir en voyant tout ça. Elle sortait de l’hôpital, où le médecin lui avait clairement expliqué que sa maladie disparaissait à vue d’œil. Cela signifiait qu’elle pouvait avoir une vie normale. Enfin à quelques détails près : ses parents la détesteraient toujours et elle le leur rendrait bien, elle serait toujours aussi pudique et renfermée, et toujours héritière de la fortune familiale. Déjà ces quelques détails faisaient d’elle quelqu’un d’anormal. Rajoutez à ça le fait qu’elle refusait d’avoir des amis parce qu’elle était trop habituée à sa solitude et vous pouvez vous imaginer à quel point Diyala Angel Redwing est une personne ordinaire. Elle était donc allée au parc, histoire d’être tranquille pour réfléchir sur toutes les questions qui trottaient dans son esprit. Elle avait dix-sept ans, et la vie lui offrait enfin le droit d’être normale, de ne plus être seule. C’était tard. Trop tard ! On l’avait forcé à s’isoler durant toutes ces années, à cacher sa générosité, son côté perfectionniste et à rester secrète, mystérieuse. Et d’un coup, elle pourrait devenir une personne comme une autre. Ne se moquait-on pas d’elle, par hasard ? Elle s’était assis sur un banc, avait replié ses jambes et les avait entourées de ses bras, puis avait posé son front sur ses genoux et pleurait en silence sur ce passé joyeux qu’elle aurait pu avoir et qu’on lui avait interdit. Le nombre de fois qu’elle s’était maudite toute seule, qu’elle avait souhaité sa mort ! Mais chaque fois, elle se réveillait. Coma de plusieurs semaines, de plusieurs mois ? Rien à faire, elle s’en sortait toujours.
« Je suis une erreur de la nature, et la nature me l’a fait comprendre. Pourquoi deviendrai-je soudain une réussite ? Je suis un échec. Fin de la pièce, rideau, merci, pas d’applaudissement. »
Elle murmurait pour elle-même, de toutes manières, il n’y avait presque personne dans le parc à cette heure-ci. Quoique...Elle entendit des bruits de pas tout proches, qu'elle n'avait pas entendu avant puisqu'elle se parlait | |
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